Le chanteur nantais se produit régulièrement derrière les rideaux de la variété française, de sa voix pleine de douceur et de poésie. En 2015, à…
Catégorie : Années 2010
La cérémonie de clôture de la XXXIIIᵉ olympiade de l’ère moderne (= les JO de Paris) a fait une place à la French Touch, ce courant…
Pourtant au début de sa carrière (il n’a pas 30 ans), Christophe campe un personnage, un chanteur déjà usé, veilli. Il est perdu dans un style musical qui a eu du succès dans le passé, mais désormais démodé.
Là où on s’en tient à l’anglais par facilité parce que « ça sonne mieux », Ben parvient, comme peu de gens savent le faire, à faire groover les mots dans la langue de Molière.
Le chanteur tourangeau livre ici une chanson légère, et presque drôle.
D’entrée, nous sommes introduits dans une forêt enchanteresse et mystérieuse par un thème descendant au piano. La rythmique ternaire (en 12/8) ne se perçoit pas immédiatement, mais s’installe avec l’arrivée de la guitare, qui plante les séquoias de part et d’autre de l’allée.
La chanson est une invitation à courir pour venir rejoindre le côté lumineux, et à
détruire le mur qui nous en sépare (Xzibit le fait à mains nues !).
Dans ce paradis, c’est enfin la liberté qui nous attend (la chanteuse revêt une
tenue évoquant un ange).
Des doubles croches dans tous les coins. Tout est précis, millimétré, et appuyé par Henrik Linder, le monstre scandinave de la basse à 6 cordes