Avec ses croches de piano qui martèlent les trois minutes de la chanson sans s’arrêter, comme un réveil qui sonnerait continuellement… par-dessus une berceuse.
La chanson est une invitation à courir pour venir rejoindre le côté lumineux, et à
détruire le mur qui nous en sépare (Xzibit le fait à mains nues !).
Dans ce paradis, c’est enfin la liberté qui nous attend (la chanteuse revêt une
tenue évoquant un ange).
C’est Disneyland. Le titre d’aujourd’hui (en tous cas son texte) ressemble à une de ces chansons-thèmes d’une production cinéma à grand public sortie de studios californiens…
Cette chanson de 3’44 installe une ambiance mystérieuse, grâce à sa double série de quatre accords, qui ne trouvent jamais de résolution (sauf à la toute fin).
Alors que FFF chante « seules les femmes me pardonnent », l’Évangile proclame une autre vérité bien plus lumineuse : Dieu pardonne nos fautes !
Pour tous les êtres humains, l’amour est une donnée extrêmement fragile, pour une raison toute simple : on ne peut pas contrôler les êtres que l’on aime.
Le chanteur londonien adopte une posture d’observateur. Il délibère sur une infidélité manifeste, sue de tous, sauf la femme, victime du mensonge de son mari.
Ce que Bernard Lavilliers loue chez Cesária, c’est la capacité de sa voix à canaliser toutes sortes d’émotions.
On pourrait avoir envie de l’interpréter pour la fête des mères, mais son sens est à l’opposé : c’est l’absence de mère qui est le thème principal.
C’est par le jeu qu’on transmet à nos enfants. Insouciance nécessaire dans la vie de toute personne en construction.